28/04/2020

Vis ma vie sans soutif

Depuis le début du confinement, je vis sans soutien gorge ! J'ai déjà adopté le "No Bra" depuis quelques mois : les jours où je ne travaille pas soit le mercredi et les week-ends. Je ne porte rien même si je dois sortir. Je mets des débardeurs assez près du corps sous mes chemises, sweats, pulls, et si éventuellement je suis amenée à donner le sein à Babyboy number 2. 

Comment décrire en peu de mots ce sentiment de liberté ! Franchement l'une des premières choses que j'enlève quand je rentre chez moi c'est mon Soutien-gorge !!!! Je pense que c'est le cas pour beaucoup d'entre nous ! On est entravé toute la journée dans un truc qui compresse nos nénés aussi joli soit-il ! 


Quand j'étais plus jeune, j'étais la dernière parmi mes amies à porter un soutien-gorge et malgré mon côté "garçon manqué", j'avais vraiment hâte ! J'ai eu de la poitrine assez tard (enfin selon mon moi de 13-14 ans au point que je mettais des chaussettes sous mes brassières, oui, oui) et je fantasmais littéralement sur les soutien-gorge de ma maman ou ceux que je voyais dans les catalogues de prêt à porter que ma maman recevait et me laissait feuilleter. 

Bien des années plus tard, je me rends compte à quel point on est conditionnée dès notre plus jeune âge ! Aujourd'hui la femme que je suis souhaiterait pouvoir ne plus porter de soutien du tout. Alors que ça fait des années que je ne me suis pas offert de lingerie, dernièrement, j'ai fait une petite sélection de brassières ou bralette sur le site de Oysho, de H&M et sur SKIMS. Je me tâte encore donc je les laisse pour le moment dans un joli panier virtuel...

Pourquoi des brassières ? Autant pendant que je suis confinée en famille, je me moque royalement que mes seins vivent leur vie…Autant je pense au "après".
Je dois faire du 90C ou D (pas sûre de ma taille d'ailleurs je vais m'empresser de la faire vérifier une fois que la situation du COVID sera maîtrisée) et vu que j'aime porter des décolletés… Je n'ai donc pas envie de provoquer des situations dans lesquelles je ne serai pas à l'aise d'où ma recherche de brassière.
Comme me le disait ma sœur, sans soutien-gorge mes tétons sont apparents… Je n'ai pas envie d'attirer des regards malaisants !

Quels sont donc les bénéfices à ne plus porter de soutien-gorge ? Je me suis penchée sur la question à travers divers articles et voici en gros ce qu'il en ressort : 

Le "No Bra" permettrait à nos seins de redevenir plus fermes. Selon un spécialiste, "le soutien-gorge empêche le tissus musculaire de travailler, ce qui accélère le vieillissement du sein. La fermeté et le raffermissement des seins s'améliorent sans soutien-gorge".
De nombreuses femmes ont témoignés que suite à l'arrêt du port de soutien-gorge, leurs problèmes de dos ont disparu comme par enchantement ! 
L'acceptation de soi,
S'affranchir des carcans des standards de beauté,

Personnellement bien que cambrée, je n'ai pas plus que ça de douleurs au dos. La seule et unique raison qui me pousse à me débarrasser de mes soutien-gorge est mon confort. Je reste intimement persuadée qu'en porter est plus néfaste qu'autre chose. J'aimerais pouvoir jouir de ce plaisir sans gêne, en toute liberté sans me soucier d'autrui, du qu'en dira t-on, des probables remarques (que j'attends d'ailleurs de pied ferme).


Xoxo

Bilan de mon rééquilibrage alimentaire

On y est, j'y suis enfin arrivée :  mon rééquilibrage alimentaire est terminé et depuis quelques jours je recommence à manger normalement tout en gardant mes nouveaux automatismes. 

Si vous vous en rappelez, début mars je vous faisait part de mon envie de me retrouver, de prendre à nouveau soin de moi aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur ! J'étais partie d'un constat que j'avais pris trop de poids et que je ne me sentais pas bien dans ma peau. Sur le second post je vous disais que j'étais passée de 72kg à 63kg à fin février. Aujourd'hui je suis à 58kg et je m'arrête là. Je suis en phase de stabilisation. Je n'étais pas à la recherche du "poids parfait", j'avais seulement envie de me sentir bien, de m'affiner, de me muscler et surtout il était important pour moi de garder mes courbes : mes fesses, mes cuisses.

 Je ne vais pas vous mentir : les 2 derniers kilos ont été durs à perdre. J'étais de moins en moins motivée, je me sentais fatiguée et j'appréhendais presque de passer à table. Encore une fois, je suis chanceuse depuis le début d'avoir été entourée dans ma démarche  par mes proches qui ont toujours su trouver les mots qu'il fallait quand je me sentais flancher. Mais cela reste une étape pas facile à franchir ! 
 
Ces photos datent de début octobre : premier workout en famille avec BabyNumber 2 en porte-bébé. J'avais déjà commencé à perdre du poids. La reprise du sport a été particulièrement difficile car ne pas avoir fait de sport pendant quasiment 2 ans et avoir pris autant de poids ne m'a pas aidée du tout ! Les premiers temps en salle, à peine commencé, j'étais déjà essoufflée. J'ai débuté par des séances de cardio de 15mn que j'augmentais au fur et à mesure. Puis petit à petit j'ai ajouté des séances poids de corps en alternance avec le cardio.
A force de discuter avec mon beau-frère, aka mon frère, aka mon coach, aka mon nutritionniste, je me suis rendue compte de pleins de petites choses qu'il fallait que je change dans mon alimentation : tel que l'assimilation de certains plats  qui ne vont pas ensemble car on tendance à stocker donc graisse donc prise de poids, tel que manger tel fruit en pensant qu'il est "sain" et "sans défense", tel qu'apprendre à s'écouter et à écouter sa faim, différencier la faim du plaisir, se désintoxiquer du sucre (et long combat pour moi mais j'en suis consciente)... Mais aussi et surtout Savoir se faire plaisir de temps en temps sans culpabiliser ! Car manger doit rester un plaisir ! 

Si vous me suivez un petit peu sur Instagram, vous avez dû vous apercevoir que je suis assez gourmande, le salé comme le sucré. Cela fait quelques mois déjà que pour le petit déjeuner (ou collation ou dessert) j'ai craqué pour le muesli, granola... J'ai développé avec eux un certain amour fou ! Pas une semaine ne passait sans que j'aille faire mon plein chez Naturalia ! Hé bien après ces quelques mois, j'ai décidé qu'il était temps que je réduise fortement ma consommation si je tenais à maintenir mon poids et ne pas repartir dans des travers m'amenant à prendre plus de 10 kilos ! 

Je vais rester sur les flocons d'avoine (beaucoup moins néfaste et plus sains) que je vais continuer à mixer pour la préparation des pancakes, à l'utiliser dans mes salades (salées), à parsemer sur mes compotes… Je vais également continuer ma cure de Spiruline et me pencher un peu plus sur le Moringa car prendre des compléments alimentaires (quant vous êtes en bonne santé) est une bonne chose  aux vu de leurs propriétés.  

Il en va de même pour les viennoiseries que je mange vraiment de manière très occasionnelle voire exceptionnelle ainsi que le pain que j'ai quasiment supprimé de mon alimentation. Pendant un certain temps, j'avais opté pour le pain de maïs et je me suis finalement rendu compte que le pain ne manquait pas plus que ça.

Suite à ce rééquilibrage alimentaire, j'ai donc complètement révisée ma façon de manger du matin jusqu'au soir. Le matin, je reste  sur une note salé avec un de mes ingrédients préférés : l'œuf. Qu'il soit au plat, à la coque ou dur, il reste une de mes "valeurs sûres" . Je l'accompagne de 2 biscottes et d'un thé vert. Le week-end je fais une petite variante avec un peu de fromage, 1 ou 2 biscottes supplémentaires avec un peu de confiture.

Pour mes déjeuners du midi, rien ne change vraiment à part les quantités que j'ai considérablement baissé. Le soir, sauf de manière exceptionnelle, je privilégie les légumes, et je dîne souvent sans viande. Je privilégie les féculents le midi. Je privilégie certaines huiles tels que celle de sésame ou l'huile de coco, et je ne mets plus d'huile dans ma vinaigrette, uniquement du citron, de l'ail et de la moutarde. Parfois je fais rajoute du gingembre râpé et un peu de sauce soja.

En journée je bois toujours autant de tisanes et d'eau. J'ai recommencé à mangé des oléagineux tels que amandes, noisettes, raisins secs pour une petite collation et j'ai arrêté les gouters que je ne prenais plus par envie de sucre que  par faim. 

Qu'en est-il du week-end ? Souvent je me fais plaisir : tout dépend de l'envie du moment : pizzas, glace, burger... En fait tout est une question d'équilibre. Envie de gâteaux ? Pourquoi pas s'en faire un "home made" et doser les ingrédients différemment, ou remplacer le sucre blanc par du sucre de coco ou du sucre brun, faire un mix farine blanche et maïzena pour une texture plus aérienne, préférer le chocolat noir pâtissier... Je suis sûre que vous trouverez par vous-même moult astuces pour continuer à vous faire plaisir sans culpabilité !

Toutes ces nouvelles habitudes prennent du temps à s'installer donc soyez indulgents avec vous-même tout comme je le suis avec moi et ne vous flagellez pas si parfois vous avez du mal à gérer ou si vous avez une baisse de forme. La clé je pense est de s'écouter, être à l'écoute de son corps. On reste des êtres humains avec des jours avec et des jours sans.

Parallèlement à ce rééquilibrage, j'ai également repris le chemin d'une salle de sport et malgré le fait que l'on soit actuellement confinés, je continue à en faire à la maison, à raison d'une séance tous les 2 jours (en temps normal, ma routine c'est 3 fois au moins par semaine à la salle et le reste à la maison). 
 Tout dépend de ma charge de travail, de mon état de forme. Les résultats ne sont probants que s'ils sont accompagnés d'une bonne hygiène de vie. J'espère et je souhaite continuer dans cette direction, je ne me suis jamais aussi bien dans ma peau. J'aime ces nouvelles habitudes que j'ai prises et manger reste un réel plaisir ! Je ne compte surtout pas m'arrêter de sitôt ! 


Xoxo





22/04/2020

Comment on gère "Confinement", " School at home" à 10 !

Bonne question, non ? Nous sommes à notre 35 ième jour de confinement (à l'heure à laquelle je pose ces quelques mots) avec kids or not. On ne va pas se mentir : il est dur de tout stopper mais clairement on n'a pas le choix. La situation, inédite et exceptionnelle que nous vivons, nous devons la vivre le plus sereinement possible même si c'est plus facile à dire qu'à vivre.

Dans notre cas, nous sommes chanceux car nous vivons ce confinement en famille : 5 enfants pour 5 adultes dont 4 enfants scolarisés, 2 adultes en télétravail (ma sœur et moi), 2 hommes au chômage technique (pour leur plus grand bonheur, lol), un bébé de 17 mois et Mamie.

Grosso merdo on s'organise comment ?

Le matin, petit-déjeuner en famille, puis session Lumni (on l'a fait jusqu'aux vacances scolaires) sur France 4 ensuite on passe aux devoirs transmis par le corps enseignant. L'Homme organise les sessions de travail des enfants et pendant qu'ils font leurs devoirs, ma sœur et moi en profitons pour travailler,  l'Amoureux, lui,  gère Babynumber 2 et cela dure jusqu'à environ 12h. Attention ce schéma est loin d'être figé. On essaie de faire au mieux dans la mesure du possible ! 

Pause déjeuner en famille et détente puis sieste pour  les kids (généralement pour les plus petits, et donc moi aussi le temps que Babyboy number 2 s'endort au sein). L'après-midi, on essaie d'instaurer des plages de détente tels que reportages animaliers sur Netflix ou Disney+ (avec questions à la fin mais en mode cool, histoire d'être sûrs qu'ils ont bien suivi), dessins, coloriage, activités manuelles où on reprend l'école à la maison jusqu'aux environs de 16 heures.

Généralement les papas prennent le relais avec une session de sport, histoire qu'ils se défoulent, étant donné qu'on respecte scrupuleusement les consignes sanitaires. Après c'est temps libre avec jeux, un peu de Netflix où on les laisse s'ennuyer ! 

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Me concernant, les premiers jours j'avais tendance à rester en pyjamas, leggings et ou joggings jusqu'au jour où ma sœur a décrété que confinement ou pas, on se devait de continuer à s'habiller sans pour autant s'apprêter des pieds à la tête ! Depuis je me suis fait une routine à laquelle je ne déroge pas : 

* Je me lève entre 7h45 et 8h : créneau susceptible de changer en fonction de mon petit bonhomme (il a tendance à sentir quand je m'éloigne du lit & à me réclamer le sein),
* Passage aux toilettes,
* Douche, brossage de dents, nettoyage visage, 
* Hydratation des pieds à la tête,
* Je m'habille puis je rejoins ceux qui sont déjà levés pour aller prendre mon petit-déjeuner. En ce moment ce dernier se compose d'un thé vert, d'un œuf mollet et de 2 biscottes sans oublier mes comprimés de Spiruline (parfois je rajoute un demi-verre de pamplemousse).

Une fois finit, je vais réveiller mon plus grand afin qu'il prenne son petit-déjeuner et la session "school at home" commence en même temps que le télétravail, pas évident à concilier les 2 mais on se débrouille ! 

L'après-midi, pendant que le petit dort et que les grands vaquent à leurs activités, je continue de travailler (à mon rythme), je surfe sur Internet, j'écris, j'écoute de la musique ou comme la photo ci-dessus, je prends ma dose de vitamine D.

Après c'est à mon tour de faire ma session de sport (avec ma sœur, avec son mari ou à 4 avec nos hommes respectifs) : cette dernière dure entre 30mn et 1h. Cela dépend de la partie du corps que l'on travaille. Suite au confinement, je n'ai pas remis mes pieds dans ma salle de sport (fermée depuis) depuis début mars, il est donc important pour moi de continuer à me maintenir en forme tout en continuant mon rééquilibrage alimentaire. Grâce à l'Homme, j'arrive à maintenir une certaine routine car le but, pendant ce moment où on ne sort pas, est de ne pas prendre de poids. Je vous ferais bientôt un update suite à mon rééquilibrage alimentaire et ma perte de poids. Encore une fois, je mesure ma chance d'être confinée avec un spécialiste sportif, nutrition & Cie ! 

 Généralement après ma séance je suis au bout de ma vie et je profite d'un "Solo Time" comme le dit si bien Dominique de POMELOKIWIE : je m'enferme dans la salle de bain pour une douche, un gommage du corps, un masque sur le visage, parfois j'en profite pour faire un rapide shampoing. Une fois détendue, je me masse des pieds à la tête. Cela dure généralement une vingtaine de minutes et c'est un vrai plaisir ! 
------- Enfin on finit par tous se retrouver afin de dîner ensemble en famille sans télévision allumée et on en profite pour discuter. Au début on profitait de ces moments pour regarder un film familial mais bon la moitié des convives suivaient plus ce qui se passait sur le grand écran que dans les assiettes ! 

Depuis qu'on est confinés, je me couche relativement tôt, non pas pour dormir mais pour essayer de garder la routine dodo de Babyboy number 2. Le plus grand se couche un peu plus tard.
Bon c'est très rare que je me relève une fois les enfants endormis ! J'en profite pour me mettre à jour sur mes séries, dramas, je lis ou je scroll sur Instagram (je sais ce n'est pas bien mais...).

Pour conclure je dirais que dans l'ensemble ça se passe super bien mais comme tout un chacun, il y a des jours avec et des jours sans. Le bruit est omniprésent (5 enfants) et on essaye de trouver des alternatives... Les enfants vont bien et nous aussi (c'est le facteur le plus essentiel). Parfois ça chouine, ça pleure pour rien et on a tendance à oublier que même pour eux la situation est inédite. Ils ont beaux être en famille, leur quotidien est pertubé et perso j'angoisse sur le "après" quand on ve se quitter car là on est H24 ensemble depuis le 13 mars... On sait déjà qu'il y aura des moments pas faciles à l'issue (incertaine, certes) donc quand je pose les yeux sur eux en train de faire les fous, je me dis : "Kiffez mes amours, vivez, riez, sautez, la vie bien que difficile est belle". Et je me dis la même chose.

Xoxo

17/04/2020

SWING TIME de Zadie SMITH

La première fois que j'ai entendu parler de Zadie SMITH c'était dans une rubrique littéraire d'un magazine féminin que je lisais dans une salle d'attente. Ce qui avait retenu mon attention c'était avant tout son afro et le fait qu'elle semblait solaire sur la photo de l'article. Ce dernier parlait de son dernier roman Swing Time. J'ai mis ça dans un coin de ma tête et je me suis dit qu'il fallait que je me penche un peu plus sur la carrière de cette femme.


Zadie SMITH est née d'un père anglais et d'une mère jamaïcaine en 1975 en Angleterre. A l'âge de 14 ans, elle change son prénom Sadie en Zadie. Elle étudie la littérature et officie depuis 2010 à l'université de New York afin d'y enseigner l'écriture de fiction. Elle a également collaboré avec le Harper's Magazine dans la section "critiques littéraires".


Swing Time, le cinquième roman de Zadie SMITH parle de quoi :

Deux petites filles métisses d'un quartier populaire de Londres se rencontrent lors d'un cours de danse. Entre deux entrechats, une relation fusionnelle se noue entre elles. Devant les pas virtuoses de Fred Astaire et de Jeni LeGon sur leur magnétoscope, elles se rêvent danseuses. Tracey est la plus douée, la plus audacieuse mais aussi la plus excessive. Alors quelle intègre une école de danse, la narratrice, elle, poursuit une scolarité classique au lycée puis à l'université, et toutes deux se perdent de vue.
La plus sage devient l'assistante personnelle d'Aimée, une chanteuse mondialement célèbre. Elle parcourt le monde, passe une partie de l'année à New York et participe au projet philanthropique d'Aimée : la construction d'une école pour filles dans un village d'Afrique. Pendant ce temps, la carrière de Tracey démarre, puis stagne, tandis que progresse son instabilité psychologique. Après une série d'événements choquants, les deux amies se retrouveront pour un dernier pas de danse.
 


Bien qu'ayant cherché à en savoir un plus sur Zadie SMITH, je n'ai pas réussi à savoir quelles étaient ses influences. Personnellement pour une première lecture et découverte, son écriture m'a aussi bien fait penser à Chimamanda NGozie Adichie qu'à Toni Morisson, 2 autrices noires incontournables.

Sans pour autant les ressembler, j'ai senti par ses mots, par les sujets abordés, une certaine idée de "déjà vu", ce qui est loin d'être négatif, bien au contraire !

Le parallèle entre ces 2 gamines, s'étant éloignées au fil des années, m'a semblé intéressant même si par moments, j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs. J'ai particulièrement aimé la première partie du livre où elles sont encore que des enfants : leur amour pour la danse, leur situation familiale, leur rapport par rapport à la féminité, la sexualité, la jalousie qui en émane, la mère de la narratrice ainsi que son évolution en tant que femme, la famille, la situation économique de l'époque, le climat politique...

Une chose est sûre c'est que aussitôt terminée, j'ai eu envie de lire les premiers romans de l'autrice et bien entendu, ils font partie de ma wish-list :)

Xoxo



16/04/2020

Pourquoi j'ai finalement craquée devant Terrace House ?

Je n'ai jamais été fan de télé-réalité. Ok, comme tout le monde j'ai sauté à pieds joints devant Secret Story le 23 juin 2007 car c'était une grande première en France. Mais tout le buzz autour, le côté voyeurisme, la vulgarité, le sexe et Cie m'ont vite lassée et je suis passée à autre chose. Notamment sur la chaîne E où pendant quelques temps j'ai suivi les péripéties de la famille Kardashian (oui j'assume complètement !). Mais depuis un bout de temps déjà, je me suis éloignée de ces programmes qui pour moi ne sont plus en phase avec la personne que je suis devenue. Il faut dire que depuis que nous nous sommes abonnés à Netflix, nous regardons d'une autre façon la télé et surtout nous la regardons uniquement en Replay (Arte, OCS, Canal +) sans oublier Prime. Autant dire que l'on préfère privilégier la qualité de nos programmes d'autant plus que nous avons des enfants. Tout ça pour dire que nous sommes assez sélectifs quand il s'agit de regarder des programmes. 

Mais revenons à Terrace House : cela fait des années que ma sœur m'en parle et qu'elle faisait tout son possible pour que je succombe ! Tout comme les dramas, j'ai résisté pendant très longtemps puis... ça m'est tombée dessus un 24 décembre 2019 quand ma maman et ma sœur ont regardé la 2nde partie de la saison 2019-2020 ! Ne me demandez pas comment mais à partir de ce moment, j'ai repris la 1ière saison sur Netflix (2016) et je n'ai rien regardé d'autre à part Terrace House ! Dès que j'avais un moment de libre, à la salle de sport (oui oui, en pédalant), une fois les enfants couchés, dans mon lit pendant mes insomnies, dans le métro...Bref je suis accro à Terrace House.



Mais avant de savoir comment je suis devenue addict à ce show, comment pouvons-nous définir Terrace House ? 

Il s'agit d'une émission de télé-réalité japonaise où 6 personnes (3 femmes, 3 hommes) avec des modes de vie différentes, de nationalités parfois différentes, doivent apprendre à cohabiter ensemble tout en apprenant à se connaître. Ce n'est absolument pas scénarisé et chacun continue de poursuivre sa vie. Ils ont  accès à une maison ou à un appartement de folie (ça change à chaque saison) ainsi que 2 véhicules. Ils sont filmés 24h sur 24 (quoique pas sûre du tout…) bien qu'il y ait des endroits où ils peuvent ne pas être filmés. Ils peuvent sortir quand ils veulent et rester autant qu'ils le souhaitent :  une semaine, un mois ou toute la saison ! 


Maintenant que je vous savez comment se passe, Terrace House, vous vous demandez comment on peut être accro ?

 L'attrait de la nouveauté, les mentalités différentes, la vision du couple, de la famille, les codes qui diffèrent, la manière de draguer, la gastronomie, les us et coutumes, le fait qu'il n'y ait aucune vulgarité, qu'il y a un profond respect entre les personnes, que les personnes choisies sont souvent très intéressantes dans leurs démarches, dans leur vision de voir la vie, leur vie, de leurs attentes qu'elles soient professionnelles ou personnelles. Le fait aussi d'être dans un univers qui ne nous est pas connu ou similaire à ce que nous vivons en France, par exemple. 

Depuis tout petits, nous baignons dans la culture US depuis des décennies mais qu'en est-il de l'Asie ? Personnellement ce n'est que depuis que je regarde des dramas, que je me surprends à vouloir en apprendre davantage sur leur vison des choses : l'amour, la famille, la place de la femme dans la société... 
J'aime la douceur et la fraîcheur que l'on ressent à les regarder, ce côté parfois "innocent", le fait de prendre son temps quand on est intéressé par une personne, de ne pas brûler les étapes, de prendre le temps de se connaître. 

J'aime également leurs cafés et restos trop cute qui sont vraiment trop instagrammable !  

En fait, Terrace House, c'est un programme rafraîchissant ! Voilà le terme : c'est frais, neuf, c'est doux et on se laisse piéger, attendrir, on s'énerve aussi parfois mais en fin de compte on kiffe sévère ! Même l'Amoureux s'est fait avoir, c'est dire !

Mais ce qui me plaît particulièrement dans Terrace House ce sont les chroniqueurs ! 




 Notamment Yama-Chan, un humoriste japonais tordant sans qui Terrace House ne serait pas Terrace House ! 
 You est hilarante également à sa façon avec la fougue et le franc-parler d'une femme de cinquante ans ! N'oublions pas la douce et prude Reina dont le côté "romantique" est tellement cute ! 
Et peut-on parler du franc-parler de Yoshimi Tokui : ses joutes verbales, ses imitations ! Ne passons surtout pas à côté des chroniqueurs qui valent également le coup ! Quant à Azusa Babazono, je l'a trouve plutôt discrète, par contre quand elle a quelquechose à dire, elle n'y va pas par 4 chemins ! 

Bref à l'heure où je vous écris ces lignes, je n'attends désespérément qu'une chose : que Netflix diffuse enfin la suite de la saison 2019-2020 car la partie 3 m'a laissé quelque peu sur ma faim !!!


Et vous, vous connaissez Terrace House, vous adhérez ou pas ?

Xoxo



14/04/2020

Routine capillaire pour mon aîné avec Activilong

Notre aîné va bientôt sur ses 5 ans et demi et à ce jour nous ne lui avons jamais coupé les cheveux. Tout comme moi, sa maman, il porte ses cheveux naturels (rarement en afro en raison de l'école) mais avec des nattes, des vanilles ou des tresses collées. Son cheveu est légèrement plus crêpu que les miens mais si on observe, à l'œil nu, on décèle tellement de textures (frisés, raides, crépus, souples…) que je ne saurais les "classer" dans une catégorie.  Ceci bien sûr en raison du métissage avec une maman, qui vient de la Guadeloupe (et aux origines diverses de par son papa) et avec un papa d'origine béninoise.

Dès son plus jeune âge et dès qu'il a été en mesure de le comprendre, on a expliqué à notre fils, l'importance de ses cheveux et pourquoi il devait être fier de porter ses cheveux "longs" contrairement aux autres petits garçons noirs de son école. Très vite, on s'est rendu compte qu'il était sensible du cuir chevelu et très vite on a dû adapter des gestes afin que la séance "coiffure" se passe au mieux. Cela passe par les objets utilisés tels que peigne, brosse puis les produits. Pour son cuir chevelu, grâce au conseil d'un ami, on a opté pour un mélange d'huile d'Abyssinie et de glycérine qu'on vaporise régulièrement. Tout comme moi, sa maman, avant son shampoing, on lui applique assez régulièrement un bain d'huile (soit de l'huile de ricin soit celui-ci de chez Activilong)

Voici la brosse qui nous a sauvée la vie & qui a grandement facilité les sessions "coiffage-démêlage"! J'en achète une exemplaire chaque année à la NHA, histoire d'en avoir toujours en RAB tellement elle a réconcilié notre aîné avec la coiffure. On en trouve même une chez Mamie quand les enfants sont en vacances chez elle ! C'est la brosse parfaite pour les cheveux naturels, je l'utilise également pour démêler mes cheveux. Vous la trouverez donc soit à la NHA soit ici soit .


Lors de ma dernière venue à la NHA, comme d'habitude j'ai déambulée de stands en stands afin d'aller voir les marques que je connais et aussi en découvrir de nouvelles. Je suis également passée sur le stand d'Activilong et là j'ai eu droit à une jolie surprise : une valisette comprenant l'intégralité de la gamme ACTIKIDS, leur toute dernière gamme dédiée aux enfants.
La gamme comprend un shampoing, un après-shampoing, un co-wash, un spray démêlant, une baume pour hydrater, un gel. C'est une gamme qui a été conçue pour les enfants à partir de 3 ans & qui est élaborée à partir de beurre de mangue et d'huile d'amande Bio. Et évidemment sans silicone, sans sulfates et sans huiles végétales.

La première fois que l'on a testé le shampoing, BoyNumber 1 a kiffé le parfum ! Il trouve que ça a une odeur de bonbon et la session "shampoing-coiffure" se passe super bien. Les produits qu'on utilise depuis près d'un an, de manière régulière, sont le shampoing, l'après-shampoing, le co-wash, le spray démêlant et le baume. On fait un shampoing "profond" tous les 10 jours environ et 1 fois par semaine le co-wash voire plus car il transpire beaucoup de la tête. On a pour habitude d'hydrater légèrement ses cheveux le matin avant d'aller à l'école. Le baume nourrit ses cheveux sans les alourdir. 

C'est une gamme qui convient parfaitement à sa texture de cheveux et qui le lui rend bien. On est pas prêt de changer ! Et vous ? Dîtes-nous qu'est ce que vous utilisez pour les cheveux de vos enfants ?

XOXO






07/04/2020

Et si on parlait de mon dernier allaitement ?

Oui j'insiste sur les mots "derniers allaitement" car c'est mon dernier !
 Comment je vis cet allaitement ? Parfaitement bien ! Comme pour mon premier et en mieux je dirais car mieux armée.
  
J'ai accouché le 28 octobre 2018 à 12h48 en étant arrivée à la maternité vers 8h le matin (mon accouchement a été une nouvelle fois déclenché). Je pensais que comme 4 ans auparavant je serai restée toute la journée en salle de travail à attendre ! Que nenni : vers 10h, on m'a posé la péridurale et un peu plus de 2h après, Babynumber 2 est arrivé ! Emotion, joie, tout ça, tout ça,  puis première tétée avant qu'il file faire du peau à peau avec son papa (merci l'hypothermie).

On me l'a emmené dans ma chambre peu de temps après que je sois sortie de la salle de travail et on a commencé à faire connaissance. Contrairement à mon premier accouchement, l'Amoureux n'a pas pu resté avec nous durant le séjour car il y avait BabyNumber 1 et bien que ce dernier était très bien entouré en famille, je n'avais pas envie qu'il reste seul le soir. J'ai appréhendé ces moments où on allait se retrouver en tête à tête avec Babynumber 2 mais je n'ai rien laissé paraître. Pour ma première grossesse, l'Amoureux est resté avec moi pendant tout le séjour et ça fait du bien d'avoir sa moitié avec soi pour ce début d'aventure incroyable.


En début de soirée, une sage-femme est passée me voir afin de savoir si je voulais garder mon bébé pour la nuit ou si je désirais qu'il soit amené en nursery… Me connaissant vous savez d'ores et déjà que j'ai souhaité garder mon bébé avec moi et qu'on a même dormi tous les 2 dans mon lit ! Oui, oui, je n'ai même pas honte de le dire : je le laissais dans le berceau de la maternité la journée ou quand je faisais ma douche (bien en face de la salle de bain) mais toutes les nuits on dormait "collés serrés" dans mon lit.

Crédit photo : Milequem Diarassouba

Si on en revenait à ma montée de lait ? D'abord qu'est ce qu'une montée de lait et qu'est ce qui l'a fait monter ?
"Quand le bébé est au sein, sa succion provoque la libération par l'hypophyse de deux hormones, l'ocytocine et la prolactine. La prolactine est considérée comme l'hormone de la production du lait. Plus le bébé tète, plus le corps de la mère libère de prolactine et plus les seins produisent du lait."

Ma montée de lait est arrivée très vite et s'est faite en silence : la deuxième nuit, couchés tous les 2, j'ai senti que Babynumber 2 tétait non stop et je sentais que le côté gauche de mon tee-shirt était trempée. Je me suis redressée et je me suis aperçu que c'était mon lait et non plus le colostrum qui sortait de mon sein ! Il était plus que ravi et moi aussi car cette fois-ci je n'ai absolument rien senti ! 

Aujourd'hui notre petit homme vient de faire ses 17 mois et il prend encore le sein.

Concrètement comment cela se passe t-il vu qu'il va en crèche ? Je tire mon lait le matin et le soir pour les 2 jours de crèche où il faut 2 biberons (lundi, mardi), le mercredi je suis off et tire mon lait une à deux fois dans la journée pour le jeudi (où il est gardé par son papa), le jeudi, je tire mon lait le soir (une fois que les enfants dorment) pour le vendredi où il est gardé par ma maman. Il tête quand on rentre le soir (pendant une vingtaine de minutes), puis au moment du coucher. Par contre le mercredi et le week-end c'est open bar et sans aucune restriction ! 

Big changement depuis mi-février car  la crèche m'a informé que mon bébé refusait le biberon de l'après-midi sachant qu'on m'avait déjà demandé de ne fournir qu'un biberon (en janvier) car il mange excellement bien le midi ! Il s'avère qu'il grandit et qu'il aime manger à table avec ses petits copains et qu'il veut manger comme eux. D'un côté j'ai trouvé ça bien et cool pour ne plus avoir à tirer mon lait (ce n'est pas l'expérience la plus agréable que j'ai vécu même si c'est un peu plus doux depuis que j'ai acquis cet appareil), d'un autre côté j'ai été un peu triste car je me suis dit que cet allaitement allait se terminer bientôt...

Et ben pas du tout  ! Depuis que nous sommes en confinement l'enfant tète plus que jamais : beaucoup plus pendant ses siestes (j'ai eu droit dernièrement à 2 heures de tétée non stop), dès qu'il a un chagrin ou mal quelque part (on a eu une phase dernièrement où 50 dents se sont mis à pousser d'un coup et en même temps sinon ce n'est pas drôle), le soir pour s'endormir.

Crédit photo : Missquinette

Je ne sais pas si c'est l'expérience (lol) mais cet allaitement est simple, me plaît et sachant que ce sera la dernière fois, je ne suis pas pressée d'arrêter (sauf quand il tète non stop pendant des heures...).

 Comme pour BabyboyNumber 1, ce sera lui qui donnera le Go pour arrêter. Le fait qu'il mange de tout y compris des yaourts ou un biberon de Blédilait Croissance de lait tous les matins ne change rien à nos habitudes. L'allaitement fait encore partie de notre routine et j'espère encore pendant quelques mois. Je rappelle que j'ai allaité mon aîné 27 mois !

Sinon pour celles qui allaitent ou qui ont envie de le faire : vous allaitez partout ou vous vous limitez ? Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais eu de déconvenues quand j'ai allaité dehors. Je crois avoir allaité partout : train, métro, TGV, avion, parc, Monoprix (dans le rayon des gâteaux pour le plus grand plaisir de mon aîné) en me promenant à l'étranger (portant bébé en écharpe), chez des amis, au restaurant, pendant une exposition et j'en passe encore et encore. Pour nourrir mes enfants, je n'ai aucune restriction et veille (question de pudeur) à ne pas afficher ma poitrine parce que je me connais. Et aujourd'hui de nombreuses marques proposent des vêtements adaptés pour être à l'aise en toutes circonstances.

Surtout faîtes-vous confiance et tout se passera bien, c'est vous qui possédez les armes. En cas de doute, vous avez à votre disposition des conseillères en lactation (sage-femme...) qui sauront vous aiguiller. Demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse mais de courage.

Xoxo & Love




05/04/2020

Grossesse après 35 ans

Il n'y a pas si longtemps je suis tombée sur un compte Instagram qui m'a tapée dans l'œil : Avoir un enfant à 40 ans : il s'agit d'un podcast dédié aux parents tardifs.  Cela me parle d'autant plus que je suis concernée : j'ai eu mon premier enfant à 39 ans et 4 ans et demi plus tard j'ai eu mon deuxième garçon. Dire que l'on ne se pose pas de questions est un doux euphémisme : quelque soit son âge, une grossesse est un vrai bouleversement dans la vie d'une femme mais passé un certain âge, ça l'est d'autant plus. Pour autant, je n'ai jamais ressenti de pression de la part de mon entourage, ou de ma famille sur le fait que j'étais en couple (depuis un certain temps) et qu'on n'avait pas encore d'enfant. On attendait seulement d'être "prêts".

 

 Pour mes 2 grossesses, j'ai été suivie par la même gynécologue obstétricienne que ma sœur (ayant 5 ans de moins que moi) et le suivi très pointu a été le même pour nous 2 malgré notre écart d'âge.  Qu'on soit enceinte à 20, 30, ou 40 ans, je pense encore que l'on se pose les mêmes questions. Pour ma première grossesse, l'Amoureux m'avait offert un livre sur la  grossesse afin que tous 2 nous puissions suivre l'évolution de ce moment magique et tout nouveau pour nous. Mais je pense que ce qui m'a le plus aidé, ce sont les échanges avec mes proches qui avaient déjà expérimenté une grossesse notamment ma sœur qui m'a confiée tout ce que "l'on ne dit pas", tout ce qui est considéré comme "tabou". 

Porter un enfant est une expérience magnifique (pour celles qui le veulent et celles qui le peuvent) mais c'est également l'inconnu, des contraintes, des galères plus ou moins importantes ! L'après n'est pas mieux non plus ! Certes on est enfin délivrée mais à quelles conditions ?

 J'ai lu des témoignages tellement édifiants, surprenants. J'ai eu mal pour ces futures mamans, mal que leurs douleurs, leurs incompréhensions, leurs questionnements, leurs doutes aient été passés sous silence comme si seul le nouveau-né était l'unique et seule préoccupation du corps médical. 

J'ai également lu des témoignages sur le comportement, attitude des futurs pères… Je suis restée sans voix devant tant de cruauté ! Il n'y a pas d'autres mots.

Une des choses qui a changé lors de cette seconde grossesse : j'ai dû passer des examens afin de savoir si je pouvais tomber enceinte sans aide. Et là tu prends conscience que ton désir le plus profond du moment risque d'être semé d'embûches. Je me doutais avant de me "lancer" que c'était un des risques et j'étais prête à entrer dans l'arène. Je suis chanceuse : ma santé était bonne et il n'y avait aucun problème détecté, il fallait seulement être patient.

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 Bien que j'ai été très bien entourée (corps médical, mes proches, mon amoureux), L'après accouchement (le fameux quatrième trimestre), je l'ai vécu comme des montagnes russes : merci les hormones, le "nouveau" début de l'allaitement, apprendre à gérer 2 enfants (une fois que l'Amoureux a repris le travail), essayer de ne pas s'oublier (bon les premiers jours on oublie….), le bidon de femme enceinte encore présent, la peau flétrie, les seins gonflés comme des obus, des cernes à ne plus en finir, la fatigue omniprésente et j'en passe ! Idéaliser une grossesse ne sert en rien avancer les choses et l'après non plus ! Encore une fois il faut être patient avec soi afin d'ajuster la situation et si possible sans se mettre la pression (chose que je n'ai pas réussit à faire…).


Ai-je senti une différence entre mes 2 grossesses ? Pas vraiment, excepté que pour la seconde fois je me suis sentie plus fatiguée. Normal ayant déjà un enfant et surtout j'ai eu des contractions très tôt. Je ne vais pas vous mentir, on a souvent fait des piques-niques chips, sandwichs le soir dans le salon tellement j'étais fatiguée !


Ai-je eu une attention différente vis à vis du corps médical qui me suivait (gynécologue obstétricienne pour le suivi mensuel et la sage-femme pour mes échographies) ? Pas une seule fois, mon âge a été mentionné comme étant la cause de quoi que ce soit. Par contre, quand j'ai été hospitalisé à 27 semaines, je Me suis posée La question :  mon âge est-il en cause ?  Et je l'ai posée aux sages-femmes qui me suivaient : leur réponse m'a vraiment mis du baume au cœur car elles m'ont rassurées et m'ont parlées de cas similaires avec des femmes beaucoup plus jeunes que moi à qui cela arrivaient systématiquement et une des sages-femmes m'a même dit "l'âge c'est dans la tête". 


Alors quand j'entends des femmes de 35 ans, célibataires, sans enfants, commençant à paniquer, je me dois d'intervenir et de leur parler de ma situation !Pas de stress les meufs ! Aujourd'hui j'aime lire qu'une Cameron Diaz est devenue maman à plus de 45 ans (avec ou sans aide, on s'en fout, ce qui compte c'est la finalité).  


Aujourd'hui qu'en est-il ? J'ai 44 ans et deux enfants : un de 5 ans et un de 17 mois. Comment je le vis ? Parfaitement bien ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma tête et quand je vois leurs bouilles, plus rien d'autre n'a d'importance, surtout pas l'opinion des autres ! Alors un conseil : faîtes-vous confiance et ça va aller.

Love

XOXO